Nous militons contre les concerts qui ne sont que des reconstitutions des siècles passés. Nous privilégions ici le mode www (whistle-wris-whisper) ce qui implique que l'instrumentiste utilise sa bouche. Et par ailleurs, nous prônons le mode "boléro" en hommage à Maurice Ravel. Actuellement, nous mettons en valeur les sonates pour piano et saxophone
vendredi 29 juillet 2016
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mardi 26 juillet 2016
lundi 25 juillet 2016
mercredi 20 juillet 2016
Jacques Halbronn La dimension germanique du français et la dimension française des langues dites germaniques
la dimension germanique du français et la dimension française des langues dites germaniques
par Jacques Halbronn
Si au niveau du lexique, le français peut être classée comme langue latine, ce n’est point le cas en ce qui concerne sa morpho-phonologie qui reléve bien plus du champ germanique.
En ce qui concerne l’allemand, cette langue a perdu une partie de son lexique du fait de l’influence du français tout en conservant un certain capitale lexical germanique mais sur le plan morpho-phonologique elle est plus proche du français que de l’anglais.
En fait, la morpho-phonologie de l’anglais doit beaucoup au français par delà sa dépendance d’ordre lexical. On sait que l’anglais ne dispose pas de marqueur de genre sauf le « his » et le « her », possessifs. Mais l’on retrouve cette absence de marqueur déjà en français: pauvre, capable,possible ne se distinguent pas pour le genre. Autrement dit, le français offre deux systémes morpho-phonologiques, l’un qu’il partage avec l’allemand et ‘autre avec l’anglais.
En fin de compte, le français est lbel et bien l’interface entre le latin et les langues germaniques, rôle que n’auront pas tenu ni l’anglais, ni l’allemand, lesquels n’auront accés au lexique latin que par le truchement du français.
Sans cette dimension germanique du français, le français n’aurait pu exercer l’influence lexicale qui aura été et qui continue à être la sienne. Et la conquéte normande du XIe siècle est loin de tout expliquer.
On aura compris qu’il importe de distinguer nettement dans une langue deux aspects: le lexical et le morpho-phonologique lesquels peuvent relever de champs linguistiques bien distincts.
De même convient-il de distinguer l’écrit et l’oral, une langue pouvant être marquante à l’écrit et non à l’oral. Dans le cas du français, le français écrit est fortement présent en anglais mais au niveau oral, les mots français ne sont pas toujours aisés à reconnaitre alors même qu’ils ‘s’écrivent comme en français, orthographiquement.
Quant au niveau sémantique, il est clair que tout usage d’un mot dépend du contexte général d’une langue.Il ne faut donc pas s’attendre à ce que le même mot écrit pareillement recouvre exactement le même champ en français et en anglais.
On notera que la prononciation mérdionale (langue d’oc) du français est plus conforme à la morpho-phonologie de l’allemand que celle du français des pays d’oil où le e final est souvent avalé, ce qui n’est nullement le cas pour l’allemand.
Insistons sur ce point: il n’est pas heureux d’avoir une perception unitaire de la langue, cela conduit à des erreurs d’appréciatin. LE rayonnement d’une langue ne sauraiit s’apprécier uniquement au nombre de ses locuteurs mais au fait que le lexique d’une langue donnée aura été largement repris par d’autres lanngues, comme c’est le cas du français, quel que puisse être par ailleurs le traitement des mots ainsi empruntés, ce qui est pour nous un épiphénoméne.
JHB
20 06 16
par Jacques Halbronn
Si au niveau du lexique, le français peut être classée comme langue latine, ce n’est point le cas en ce qui concerne sa morpho-phonologie qui reléve bien plus du champ germanique.
En ce qui concerne l’allemand, cette langue a perdu une partie de son lexique du fait de l’influence du français tout en conservant un certain capitale lexical germanique mais sur le plan morpho-phonologique elle est plus proche du français que de l’anglais.
En fait, la morpho-phonologie de l’anglais doit beaucoup au français par delà sa dépendance d’ordre lexical. On sait que l’anglais ne dispose pas de marqueur de genre sauf le « his » et le « her », possessifs. Mais l’on retrouve cette absence de marqueur déjà en français: pauvre, capable,possible ne se distinguent pas pour le genre. Autrement dit, le français offre deux systémes morpho-phonologiques, l’un qu’il partage avec l’allemand et ‘autre avec l’anglais.
En fin de compte, le français est lbel et bien l’interface entre le latin et les langues germaniques, rôle que n’auront pas tenu ni l’anglais, ni l’allemand, lesquels n’auront accés au lexique latin que par le truchement du français.
Sans cette dimension germanique du français, le français n’aurait pu exercer l’influence lexicale qui aura été et qui continue à être la sienne. Et la conquéte normande du XIe siècle est loin de tout expliquer.
On aura compris qu’il importe de distinguer nettement dans une langue deux aspects: le lexical et le morpho-phonologique lesquels peuvent relever de champs linguistiques bien distincts.
De même convient-il de distinguer l’écrit et l’oral, une langue pouvant être marquante à l’écrit et non à l’oral. Dans le cas du français, le français écrit est fortement présent en anglais mais au niveau oral, les mots français ne sont pas toujours aisés à reconnaitre alors même qu’ils ‘s’écrivent comme en français, orthographiquement.
Quant au niveau sémantique, il est clair que tout usage d’un mot dépend du contexte général d’une langue.Il ne faut donc pas s’attendre à ce que le même mot écrit pareillement recouvre exactement le même champ en français et en anglais.
On notera que la prononciation mérdionale (langue d’oc) du français est plus conforme à la morpho-phonologie de l’allemand que celle du français des pays d’oil où le e final est souvent avalé, ce qui n’est nullement le cas pour l’allemand.
Insistons sur ce point: il n’est pas heureux d’avoir une perception unitaire de la langue, cela conduit à des erreurs d’appréciatin. LE rayonnement d’une langue ne sauraiit s’apprécier uniquement au nombre de ses locuteurs mais au fait que le lexique d’une langue donnée aura été largement repris par d’autres lanngues, comme c’est le cas du français, quel que puisse être par ailleurs le traitement des mots ainsi empruntés, ce qui est pour nous un épiphénoméne.
JHB
20 06 16
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