Nous militons contre les concerts qui ne sont que des reconstitutions des siècles passés. Nous privilégions ici le mode www (whistle-wris-whisper) ce qui implique que l'instrumentiste utilise sa bouche. Et par ailleurs, nous prônons le mode "boléro" en hommage à Maurice Ravel. Actuellement, nous mettons en valeur les sonates pour piano et saxophone
samedi 31 décembre 2016
jeudi 29 décembre 2016
mardi 20 décembre 2016
lundi 19 décembre 2016
jeudi 15 décembre 2016
mercredi 14 décembre 2016
mardi 13 décembre 2016
lundi 12 décembre 2016
jeudi 8 décembre 2016
mardi 6 décembre 2016
mercredi 30 novembre 2016
mardi 29 novembre 2016
Etudes de sexo-cyclologie: le rapport à lespace-temps ; La zone Tselem
Etudes de sexo-cyclologie ; le rapport à l'espace- temps. La Zone Tselem
par Jacques Halbronn
Hommes et femmes ne vivent pas dans la même temporalité et ne sauraient donc être appréciés - estimés- selon les mêmes critères, notamment au regard du travail et du "salaire". Il semble que ce soit là une pierre d'achoppement majeure dans le dialogue entre les deux sexes./
Nous pensons que le temps masculin est bien plus concis, plus ponctuel que le temps féminin. Mais nous ne saurions dissocier ici espace et temps. Le temps féminin est une extension du temps masculin. Il part du temps masculin alors que le temps masculin ne part pas du temps féminin, il lui préexiste. De même l'employé dépend de l'employeur alors que l'employeur peut se passer de l'employé.
Nous dirons que le temps est une énergie renouvelable, puisqu'il est intimement lié à la vie. Si nous vivons, cela nous donne ipso facto du temps. Et la masse des gens sont payés au regard du temps passé, par delà la qualité de ce qu'ils produisent. Il s'agit dans bien des cas d'un seul acte de présence, pour une durée déterminée (Contrats à durée déterminée (CDD) ou indéterminée (CDI)/ Le "travail" est lié à une obligation de louer son temps.
Comment donc organiser la vie sociale sur des bases qualitatives et quantitatives aussi différentes sans que l'on parle de "deux poids deux mesures", et donc d'injustice? L'on voit que la cohabitation entre les deux "genres" apparait comme bien délicate à gérer dès lors que l'on se sert d'un seul et même code pour valider ce qui a été accompli; à savoir l'argent.
Nous dirons que le temps masculin est voué à être bien plus polyvalent que le temps féminin et n'est-ce pas le rôle du chef que de superviser les activités les plus diverses, à l'instar du premier ministre par rapport à la pluralité de ses ministres? Cela nous raméne d'ailleurs à la polygamie, avec un seul homme capable d'employer un grand nombre de femmes.
Autrement dit, un homme ne doit pas être cantonné dans une seule et même activité et doit développer les talents les plus divers, ce qui le place ipso facto en position supérieure dans tout organigramme. L'homme peut en peu de temps juger d'une situation et ensuite passer à autre chose. Ce qui serait de la dispersion pour une femme est dans l'ordre des choses pour un homme.
On notera d'ailleurs que dans les entreprises, l'espace des chefs est séparé de celui du personnel de base, souvent cela ne se situe pas au même étage de l'immeuble.En ce sens, l'homme est voué à déléguer dans les différents créneaux qui sont les siens, qu'il est parvenu à maîtriser.
Il est clair que la base féminine est bien plus exposée à la concurrence de la machine que ne l'est le sommet de l'échelle socio-professionnelle.(cf notre article de 2003 " la zone tsélem" sur le site hommes et faits.com)
Il est des périodes que nous appelons "conjonctionnelles" en sexo-cyclologie, où la base est fortement activée par l'élite et d'autres où elle est désactivée, l'élite n'ayant pas besoin de la base pour fonctionner tout comme l'homme peut vivre sans les machines, si ce n'est celle qu'il porte en lui et qui sont organiques et non instrumentales. La loi du Shabbat correspond à ce temps de désactivation durant lequel les hommes doivent pouvoir se passer de la base (femmes, bétail machine) comme il est indiqué dans les Dix Commandements. Logiquement, pendant le Shabbat, on ne devrait utiliser aucun objet fabriqué. Or, cette régle n'est pas respectée puisque l'on déplace les "rouleaux de la Torah", que l'on se sert de "livres de prières".
Ce rapport au livre ne fait sens qu'à la sortie du Shabbat et non en plein milieu du temps du Shabbat.
On aura compris que notre propos fait sens au niveau écologique dès lors que l'on ne se sert pas d'énergie non renouvelable, à savoir les objets mais uniquement du vivant qui est en nous.
En conclusion, les hommes sont potentiellement des êtres complets et ce n'est qu'en déléguant que l'on bascule dans la pluralité des activités, chaque activité étant liée à un objet, à un appareil. L'humanité d'en haut n'a pas besoin de machines alors que l'humanité d'en bas ne fait sens que dans la mesure où elle sert et se sert de la machine.
Annexe
Ou la convergence des clivages
par Jacques Halbronn
Hommes et femmes ne vivent pas dans la même temporalité et ne sauraient donc être appréciés - estimés- selon les mêmes critères, notamment au regard du travail et du "salaire". Il semble que ce soit là une pierre d'achoppement majeure dans le dialogue entre les deux sexes./
Nous pensons que le temps masculin est bien plus concis, plus ponctuel que le temps féminin. Mais nous ne saurions dissocier ici espace et temps. Le temps féminin est une extension du temps masculin. Il part du temps masculin alors que le temps masculin ne part pas du temps féminin, il lui préexiste. De même l'employé dépend de l'employeur alors que l'employeur peut se passer de l'employé.
Nous dirons que le temps est une énergie renouvelable, puisqu'il est intimement lié à la vie. Si nous vivons, cela nous donne ipso facto du temps. Et la masse des gens sont payés au regard du temps passé, par delà la qualité de ce qu'ils produisent. Il s'agit dans bien des cas d'un seul acte de présence, pour une durée déterminée (Contrats à durée déterminée (CDD) ou indéterminée (CDI)/ Le "travail" est lié à une obligation de louer son temps.
Comment donc organiser la vie sociale sur des bases qualitatives et quantitatives aussi différentes sans que l'on parle de "deux poids deux mesures", et donc d'injustice? L'on voit que la cohabitation entre les deux "genres" apparait comme bien délicate à gérer dès lors que l'on se sert d'un seul et même code pour valider ce qui a été accompli; à savoir l'argent.
Nous dirons que le temps masculin est voué à être bien plus polyvalent que le temps féminin et n'est-ce pas le rôle du chef que de superviser les activités les plus diverses, à l'instar du premier ministre par rapport à la pluralité de ses ministres? Cela nous raméne d'ailleurs à la polygamie, avec un seul homme capable d'employer un grand nombre de femmes.
Autrement dit, un homme ne doit pas être cantonné dans une seule et même activité et doit développer les talents les plus divers, ce qui le place ipso facto en position supérieure dans tout organigramme. L'homme peut en peu de temps juger d'une situation et ensuite passer à autre chose. Ce qui serait de la dispersion pour une femme est dans l'ordre des choses pour un homme.
On notera d'ailleurs que dans les entreprises, l'espace des chefs est séparé de celui du personnel de base, souvent cela ne se situe pas au même étage de l'immeuble.En ce sens, l'homme est voué à déléguer dans les différents créneaux qui sont les siens, qu'il est parvenu à maîtriser.
Il est clair que la base féminine est bien plus exposée à la concurrence de la machine que ne l'est le sommet de l'échelle socio-professionnelle.(cf notre article de 2003 " la zone tsélem" sur le site hommes et faits.com)
Il est des périodes que nous appelons "conjonctionnelles" en sexo-cyclologie, où la base est fortement activée par l'élite et d'autres où elle est désactivée, l'élite n'ayant pas besoin de la base pour fonctionner tout comme l'homme peut vivre sans les machines, si ce n'est celle qu'il porte en lui et qui sont organiques et non instrumentales. La loi du Shabbat correspond à ce temps de désactivation durant lequel les hommes doivent pouvoir se passer de la base (femmes, bétail machine) comme il est indiqué dans les Dix Commandements. Logiquement, pendant le Shabbat, on ne devrait utiliser aucun objet fabriqué. Or, cette régle n'est pas respectée puisque l'on déplace les "rouleaux de la Torah", que l'on se sert de "livres de prières".
Ce rapport au livre ne fait sens qu'à la sortie du Shabbat et non en plein milieu du temps du Shabbat.
On aura compris que notre propos fait sens au niveau écologique dès lors que l'on ne se sert pas d'énergie non renouvelable, à savoir les objets mais uniquement du vivant qui est en nous.
En conclusion, les hommes sont potentiellement des êtres complets et ce n'est qu'en déléguant que l'on bascule dans la pluralité des activités, chaque activité étant liée à un objet, à un appareil. L'humanité d'en haut n'a pas besoin de machines alors que l'humanité d'en bas ne fait sens que dans la mesure où elle sert et se sert de la machine.
Annexe
La zone Tsélem | Votez pour nous |
Jacques Halbronn
Si l’on considère l’ensemble des clivages à caractère social qui nous interpellent : entre l’homme et l’animal, l’homme et la machine, l’homme et la femme, la question des étrangers, des juifs, des personnes âgées, des malades mentaux etc., existe-t-il un espace de convergence ? Il nous semble que oui et nous l’avons désigné sous le nom de zone Tsélem. (dans l’Ancien Testament, il est dit que l’homme a été crée à l’image (tsélem) de Dieu). On usera de termes hébraïques : Tsélem (copie (tsiloum), ombre (tsel) et son opposé Maqor (origine, source).
Tsélem serait un lieu accessible par toutes sortes de populations mais c’est aussi un seuil au delà duquel on bascule vers ce que l’on pourrait appeler le domaine du “maître” et celui de l’”esclave”, du Créateur et de la Créature.
D’une certaine façon, cette zone Tsélem pourrait correspondre à un élément intermédiaire entre le corps et l’esprit, c’est pourquoi c’est un lieu de jonction et de rapprochement.
Dans le rapport de l’homme et la machine, le Tsélem est l’espace de l’activité humaine qui s’offre à la machine, qui lui est, à terme, accessible. La zone Tsélem est marquée par la contingence en ce que la machine n’agit que sous l’action de stimulations ou d’impulsions qui lui sont extérieures. Elle est en quelque sorte « programmée » pour gérer la contingence : s’il ne se passe rien, elle ne fait rien, elle n’a rien à faire qu’à attendre. Au hasard des contingences, son animation est très variable. La seule machine qui échappe à ce sort est celle qui marque le temps. En revanche, ce n’est pas le cas du réveil-matin qui sonne ou ne sonne pas selon son réglage. Longtemps, il a fallu « remonter » les montres, lesquelles s’arrêtaient, autrement, au bout d’un certain temps. D’ailleurs, les sonneries, en général, avant de s’automatiser, étaient actionnées, à chaque reprise, par les hommes : sans l’homme, il n’y avait pas de sonnerie.
La femme évolue énormément dans le champ Tsélem. Elle est extrêmement réactive à certains événements ou plutôt types d’événements auxquels elle assiste et qu’elle ne prend pas la peine de contextualiser. S’il fallait replacer chaque signe dans son contexte, la femme devrait rester le plus souvent dans l’expectative, donc dans un certain chômage technique. C’est pourquoi elle est à l'affût de tout ce qui peut lui donner prétexte à intervenir et s’insurge contre ce qui pourrait reporter une telle occasion.
Le champ Tsélem est un monde intermédiaire entre l’humain et le non humain (ce qui ne l’est pas encore ou qui ne l’est plus). L’enfant qui commence à grandir investit avec enthousiasme le Tsélem tout comme la vieille dame qui veut montrer qu’elle est encore vive. L’étranger qui souhaite montrer qu’il est déjà dans le coup, dans sa culture d’accueil, s’essaiera au Tsélem tout comme le malade mental qui cherchera à donner le change en montant sa maîtrise tsélémique. L’animal ne sera vraiment intégré dans le monde humain que s’il se rend utile au niveau du Tsélem, sous la conduite de l’homme qui le domestiquera, le dressera.
Les éléments les plus marquants de l’état de tsélem sont les suivants : l’aptitude à observer et à signaler ce qui se passe autour de soi, les changements qui se produisent, ce qui ne correspond pas à la norme, le fait d’assumer une fonction surmoïque en ce qui concerne des actes considérés comme répréhensibles chez autrui.
De nos jours, on n’a guère conscience, il nous semble, de la frontière qui sépare le champ du Tsélem de celui des activités spécifiquement humaines. Le Tsélem est en effet le lieu où l’Homme se décharge d’un certain nombre de corvées, à commencer par le fait de porter l’enfant des mois durant ou d’avoir précisément à l’initier au Tsélem.
Or, cette frontière est essentielle dans la mesure où elle signale ce qui sépare l’homme de la machine. Tôt ou tard, en effet, la machine investira pleinement le domaine du Tsélem.
Certes, la machine est la création de l’Homme encore que l’on puisse dire que l’Homme, tel que nous le connaissons, n’existe pas sans elle. Autrement dit, en créant la machine, l’Homme se serait ipso facto transformé en un Homo ex machina. La machine est aussi vieille que le monde, elle répond à un besoin d’organisation qui conduit l’Humanité à se structurer du fait même de la machine qu’il met en place.
Nous définirons l’idée de machine comme tout processus de fonctionalisation mettant fin à un état d’ indifférenciation. La sexuation serait à ce titre déjà liée au phénomène machine et elle n’a pas commencé avec l’Homme, elle conduit à conférer à certains êtres des tâches spécifiques qui libèrent les autres d’avoir à les assumer. D’une certaine façon, le vivant a pris exemple sur la nature et ses rythmes, en particulier sur les astres. Mais cette mise en relation - corrélation- ne se réduit nullement à subir ou à décoder des “influences” mais à conférer des significations à des configurations perceptibles, selon un encodage arbitraire car toute émission fait l’objet d’une sélection du fait du récepteur. Il n’y a pas d’émission totale, intégrale;. toute influence est nécessairement instrumentalisée.
En même temps, on peut dire que la machine revêt un caractère mimétique, ce qui peut sembler paradoxal dans la mesure où c’est l’Homme qui la produit : disons que par la machine, l’Homme s’imite lui-même avec plus ou moins de succès et ce faisant il se découvre, se déconstruit.
Nous avons défini le Tsélem comme le monde de la contingence. Pour éviter tout malentendu, précisons ce point : quelqu’un est programmé pour capter ou réagir à certaines informations mais cela n’empêche pas que son comportement n’impliquera pas pour autant de régularité puisqu’il dépendra de stimuli extérieurs dont l'occurrence est largement imprévisible.
A contrario, le monde au delà du Tsélem ne vivra pas au rythme des contingences et des accidents, nous entrons alors dans le monde de la nécessité. Non pas qu’à l’origine de la nécessité, il n’y ait du contingent mais par la suite celui-ci sera réduit à la portion congrue et on ne s’y laissera point distraire par des aléas.
.Le monde du Maqor est celui de la contextualité, il vit donc à une cadence différente, aux réactions plus lentes, moins primaires et disons-le plutôt secondaires, selon la typologie de la caractérologie. Ceux qui quittent ce monde pour se réfugier dans celui du Tsélem y étaient mal à l’aise, on pourrait parler d’une tentation d’être plus en prise sur les choses plutôt que d’évoluer dans un monde parallèle.
Mais celui qui se plonge dans le monde du Tsélem ne sera pas seul, il y retrouvera toutes sortes de populations entraînées par les mêmes mirages d’une pseudo-vie., que nous qualifierons de condition d’esclave par opposition à celle du maître.
Dans le monde du Tsélem, si les contingences ne sont pas prévisibles, en revanche, ceux qui y interviennent le sont totalement car ils réagissent, selon des automatismes, à des signaux pour eux considérés comme bien spécifiques et sans prendre la peine de mener une enquête avant de passer à l’acte. On conçoit dès lors que cette “réalité” dont il est ici question est terriblement appauvrie et limitée dans la perception que l’on en a.
Le Maqor est plus fatiguant même si l’activité y est retardée par la qualité d’une enquête toujours en progrès et susceptible de ne jamais s’achever. Cela revient à quelqu’un qui ne pourrait jamais se reposer, avec des problèmes restant indéfiniment non résolus. En revanche, c’est un monde où il n’ y a pas de pause, celui de la nécessité. L’esclave a des moments de relâche quand la tâche qui lui a été demandée est accomplie alors que le maître doit veiller à ce que la vie ne cesse. C’est pour cette raison que nous disons que le monde du Tsélem n’est pas celui de la vie, il est une pseudo-vie, avec ce que cela peut avoir de diabolique.
Le Tsélem est en effet un monde artificiel, qui comporte des simulacres de vie et il est étonnant à quel point nos contemporains semblent incapables de le distinguer du monde de la vraie vie, eux qui sont capables de fabriquer des machines toujours plus perfectionnées !
Il faut apprendre à identifier les états de Tsélem quand on les rencontre et ne pas se laisser leurrer, en confondant la copie avec l’original, l’automate et son modèle. Combien d’entre nous ne sont plus que des automates tout juste capables d’enregistrer et de répéter à la demande. Couper les d’un environnement tonique et ils s’éteignent, dépérissent. L’olivier symbolise la sagesse parce qu’il se nourrit de peu et qu’il en tire le maximum. Dans le Tsélem, au contraire, il y a un énorme gaspillage et une dispersion d’énergie.
Dans notre monde, tant de morts vivants nous entourent dont l’activité est machinale, c’est à dire non pas continue mais discontinue quant à son contenu. Nous parlons souvent avec ces personnes qui fonctionnent à la fois comme des caméras et des disques, observant fidèlement et répétant les mêmes propos ou les mêmes gestes chaque fois que cela leur sera demandé.
Le monde du Maqor est-il menacé par celui du Tsélem ? Quantitativement, certainement. La logique de (pseudo) vie du Tsélem est largement majoritaire sur notre planète, au point de devenir la norme.
Rappelons que le Tsélem n’existe initialement que comme prolongement en vue de taches et de corvées dont le vivant veut se décharger et la sexuation a produit du Tsélem puisqu’il s’agit d’un clivage introduit par le vivant pour qu’une partie de lui-même fonctionne dans un autre registre, libérant ainsi du temps pour une activité spirituelle qui doit suivre son cours et qui ne peut s’arrêter un seul instant comme un cœur qui ne peut cesser de battre. Les animaux avec leur instinct ne sont-ils pas des êtres tombés dans le Tsélem ? Car le Tsélem n’est pas au commencement des choses, il n’existe que par rapport à la Vie dont il est l’imitation. Certains s’imaginent au contraire que l’on part du Tsélem pour essayer de passer à un autre niveau dont la réalité est discutable ! Pour eux, la vraie vie serait précisément celle du Tsélem !
La femme n’est pas étrangère à une telle croyance et d’une certaine façon, celui qui est prisonnier du Tsélem est castré. Peut-on imaginer un monde qui serait dominé par le Tsélem et d’où le Maqor serait évacué ou refoulé ? Serait-il viable ? Chacun y vaquerait à sa tâche spécialisée, indifférent à ce qui ne lui correspond pas. Personne ne serait responsable de la supervision des multiples activités plus ou moins mécaniques. En fait, le comble du mimétisme, on l’a dit, c’est de nier l’existence même de celui que l’on imite et dont on ne sera jamais qu’un pâle reflet. En ce sens, le Tsélem désire consciemment ou non l'annihilation de ce qui lui a donné naissance et pour cela il doit prendre sa place, d’où le rêve d’un monde qui jubilerait de la mort du Père.
Le monde du Tsélem conduit à une canalisation d’énergies humaines et en ce sens il s’apparente, dans son principe, par son émergence à la canalisation d’énergies non humaines (ex poudre, vapeur, énergie nucléaire) ou animales. Sa mise en place tend à mettre fin à un certain état de précarité et de contingence en en systématisant les manifestations.
Le monde du Tsélem est la création de l’Homme, il explique ce qu’est l’Homme mais il n’est pas l’Homme. Encore un paradoxe : ce que crée le Créateur n’est pas lui mais c’est ce qui le pose en tant que Créateur et c’est aussi ce qui lui permet de rester dans le monde du Maqor.
JH – 08/01/03
Si l’on considère l’ensemble des clivages à caractère social qui nous interpellent : entre l’homme et l’animal, l’homme et la machine, l’homme et la femme, la question des étrangers, des juifs, des personnes âgées, des malades mentaux etc., existe-t-il un espace de convergence ? Il nous semble que oui et nous l’avons désigné sous le nom de zone Tsélem. (dans l’Ancien Testament, il est dit que l’homme a été crée à l’image (tsélem) de Dieu). On usera de termes hébraïques : Tsélem (copie (tsiloum), ombre (tsel) et son opposé Maqor (origine, source).
Tsélem serait un lieu accessible par toutes sortes de populations mais c’est aussi un seuil au delà duquel on bascule vers ce que l’on pourrait appeler le domaine du “maître” et celui de l’”esclave”, du Créateur et de la Créature.
D’une certaine façon, cette zone Tsélem pourrait correspondre à un élément intermédiaire entre le corps et l’esprit, c’est pourquoi c’est un lieu de jonction et de rapprochement.
Dans le rapport de l’homme et la machine, le Tsélem est l’espace de l’activité humaine qui s’offre à la machine, qui lui est, à terme, accessible. La zone Tsélem est marquée par la contingence en ce que la machine n’agit que sous l’action de stimulations ou d’impulsions qui lui sont extérieures. Elle est en quelque sorte « programmée » pour gérer la contingence : s’il ne se passe rien, elle ne fait rien, elle n’a rien à faire qu’à attendre. Au hasard des contingences, son animation est très variable. La seule machine qui échappe à ce sort est celle qui marque le temps. En revanche, ce n’est pas le cas du réveil-matin qui sonne ou ne sonne pas selon son réglage. Longtemps, il a fallu « remonter » les montres, lesquelles s’arrêtaient, autrement, au bout d’un certain temps. D’ailleurs, les sonneries, en général, avant de s’automatiser, étaient actionnées, à chaque reprise, par les hommes : sans l’homme, il n’y avait pas de sonnerie.
La femme évolue énormément dans le champ Tsélem. Elle est extrêmement réactive à certains événements ou plutôt types d’événements auxquels elle assiste et qu’elle ne prend pas la peine de contextualiser. S’il fallait replacer chaque signe dans son contexte, la femme devrait rester le plus souvent dans l’expectative, donc dans un certain chômage technique. C’est pourquoi elle est à l'affût de tout ce qui peut lui donner prétexte à intervenir et s’insurge contre ce qui pourrait reporter une telle occasion.
Le champ Tsélem est un monde intermédiaire entre l’humain et le non humain (ce qui ne l’est pas encore ou qui ne l’est plus). L’enfant qui commence à grandir investit avec enthousiasme le Tsélem tout comme la vieille dame qui veut montrer qu’elle est encore vive. L’étranger qui souhaite montrer qu’il est déjà dans le coup, dans sa culture d’accueil, s’essaiera au Tsélem tout comme le malade mental qui cherchera à donner le change en montant sa maîtrise tsélémique. L’animal ne sera vraiment intégré dans le monde humain que s’il se rend utile au niveau du Tsélem, sous la conduite de l’homme qui le domestiquera, le dressera.
Les éléments les plus marquants de l’état de tsélem sont les suivants : l’aptitude à observer et à signaler ce qui se passe autour de soi, les changements qui se produisent, ce qui ne correspond pas à la norme, le fait d’assumer une fonction surmoïque en ce qui concerne des actes considérés comme répréhensibles chez autrui.
De nos jours, on n’a guère conscience, il nous semble, de la frontière qui sépare le champ du Tsélem de celui des activités spécifiquement humaines. Le Tsélem est en effet le lieu où l’Homme se décharge d’un certain nombre de corvées, à commencer par le fait de porter l’enfant des mois durant ou d’avoir précisément à l’initier au Tsélem.
Or, cette frontière est essentielle dans la mesure où elle signale ce qui sépare l’homme de la machine. Tôt ou tard, en effet, la machine investira pleinement le domaine du Tsélem.
Certes, la machine est la création de l’Homme encore que l’on puisse dire que l’Homme, tel que nous le connaissons, n’existe pas sans elle. Autrement dit, en créant la machine, l’Homme se serait ipso facto transformé en un Homo ex machina. La machine est aussi vieille que le monde, elle répond à un besoin d’organisation qui conduit l’Humanité à se structurer du fait même de la machine qu’il met en place.
Nous définirons l’idée de machine comme tout processus de fonctionalisation mettant fin à un état d’ indifférenciation. La sexuation serait à ce titre déjà liée au phénomène machine et elle n’a pas commencé avec l’Homme, elle conduit à conférer à certains êtres des tâches spécifiques qui libèrent les autres d’avoir à les assumer. D’une certaine façon, le vivant a pris exemple sur la nature et ses rythmes, en particulier sur les astres. Mais cette mise en relation - corrélation- ne se réduit nullement à subir ou à décoder des “influences” mais à conférer des significations à des configurations perceptibles, selon un encodage arbitraire car toute émission fait l’objet d’une sélection du fait du récepteur. Il n’y a pas d’émission totale, intégrale;. toute influence est nécessairement instrumentalisée.
En même temps, on peut dire que la machine revêt un caractère mimétique, ce qui peut sembler paradoxal dans la mesure où c’est l’Homme qui la produit : disons que par la machine, l’Homme s’imite lui-même avec plus ou moins de succès et ce faisant il se découvre, se déconstruit.
Nous avons défini le Tsélem comme le monde de la contingence. Pour éviter tout malentendu, précisons ce point : quelqu’un est programmé pour capter ou réagir à certaines informations mais cela n’empêche pas que son comportement n’impliquera pas pour autant de régularité puisqu’il dépendra de stimuli extérieurs dont l'occurrence est largement imprévisible.
A contrario, le monde au delà du Tsélem ne vivra pas au rythme des contingences et des accidents, nous entrons alors dans le monde de la nécessité. Non pas qu’à l’origine de la nécessité, il n’y ait du contingent mais par la suite celui-ci sera réduit à la portion congrue et on ne s’y laissera point distraire par des aléas.
.Le monde du Maqor est celui de la contextualité, il vit donc à une cadence différente, aux réactions plus lentes, moins primaires et disons-le plutôt secondaires, selon la typologie de la caractérologie. Ceux qui quittent ce monde pour se réfugier dans celui du Tsélem y étaient mal à l’aise, on pourrait parler d’une tentation d’être plus en prise sur les choses plutôt que d’évoluer dans un monde parallèle.
Mais celui qui se plonge dans le monde du Tsélem ne sera pas seul, il y retrouvera toutes sortes de populations entraînées par les mêmes mirages d’une pseudo-vie., que nous qualifierons de condition d’esclave par opposition à celle du maître.
Dans le monde du Tsélem, si les contingences ne sont pas prévisibles, en revanche, ceux qui y interviennent le sont totalement car ils réagissent, selon des automatismes, à des signaux pour eux considérés comme bien spécifiques et sans prendre la peine de mener une enquête avant de passer à l’acte. On conçoit dès lors que cette “réalité” dont il est ici question est terriblement appauvrie et limitée dans la perception que l’on en a.
Le Maqor est plus fatiguant même si l’activité y est retardée par la qualité d’une enquête toujours en progrès et susceptible de ne jamais s’achever. Cela revient à quelqu’un qui ne pourrait jamais se reposer, avec des problèmes restant indéfiniment non résolus. En revanche, c’est un monde où il n’ y a pas de pause, celui de la nécessité. L’esclave a des moments de relâche quand la tâche qui lui a été demandée est accomplie alors que le maître doit veiller à ce que la vie ne cesse. C’est pour cette raison que nous disons que le monde du Tsélem n’est pas celui de la vie, il est une pseudo-vie, avec ce que cela peut avoir de diabolique.
Le Tsélem est en effet un monde artificiel, qui comporte des simulacres de vie et il est étonnant à quel point nos contemporains semblent incapables de le distinguer du monde de la vraie vie, eux qui sont capables de fabriquer des machines toujours plus perfectionnées !
Il faut apprendre à identifier les états de Tsélem quand on les rencontre et ne pas se laisser leurrer, en confondant la copie avec l’original, l’automate et son modèle. Combien d’entre nous ne sont plus que des automates tout juste capables d’enregistrer et de répéter à la demande. Couper les d’un environnement tonique et ils s’éteignent, dépérissent. L’olivier symbolise la sagesse parce qu’il se nourrit de peu et qu’il en tire le maximum. Dans le Tsélem, au contraire, il y a un énorme gaspillage et une dispersion d’énergie.
Dans notre monde, tant de morts vivants nous entourent dont l’activité est machinale, c’est à dire non pas continue mais discontinue quant à son contenu. Nous parlons souvent avec ces personnes qui fonctionnent à la fois comme des caméras et des disques, observant fidèlement et répétant les mêmes propos ou les mêmes gestes chaque fois que cela leur sera demandé.
Le monde du Maqor est-il menacé par celui du Tsélem ? Quantitativement, certainement. La logique de (pseudo) vie du Tsélem est largement majoritaire sur notre planète, au point de devenir la norme.
Rappelons que le Tsélem n’existe initialement que comme prolongement en vue de taches et de corvées dont le vivant veut se décharger et la sexuation a produit du Tsélem puisqu’il s’agit d’un clivage introduit par le vivant pour qu’une partie de lui-même fonctionne dans un autre registre, libérant ainsi du temps pour une activité spirituelle qui doit suivre son cours et qui ne peut s’arrêter un seul instant comme un cœur qui ne peut cesser de battre. Les animaux avec leur instinct ne sont-ils pas des êtres tombés dans le Tsélem ? Car le Tsélem n’est pas au commencement des choses, il n’existe que par rapport à la Vie dont il est l’imitation. Certains s’imaginent au contraire que l’on part du Tsélem pour essayer de passer à un autre niveau dont la réalité est discutable ! Pour eux, la vraie vie serait précisément celle du Tsélem !
La femme n’est pas étrangère à une telle croyance et d’une certaine façon, celui qui est prisonnier du Tsélem est castré. Peut-on imaginer un monde qui serait dominé par le Tsélem et d’où le Maqor serait évacué ou refoulé ? Serait-il viable ? Chacun y vaquerait à sa tâche spécialisée, indifférent à ce qui ne lui correspond pas. Personne ne serait responsable de la supervision des multiples activités plus ou moins mécaniques. En fait, le comble du mimétisme, on l’a dit, c’est de nier l’existence même de celui que l’on imite et dont on ne sera jamais qu’un pâle reflet. En ce sens, le Tsélem désire consciemment ou non l'annihilation de ce qui lui a donné naissance et pour cela il doit prendre sa place, d’où le rêve d’un monde qui jubilerait de la mort du Père.
Le monde du Tsélem conduit à une canalisation d’énergies humaines et en ce sens il s’apparente, dans son principe, par son émergence à la canalisation d’énergies non humaines (ex poudre, vapeur, énergie nucléaire) ou animales. Sa mise en place tend à mettre fin à un certain état de précarité et de contingence en en systématisant les manifestations.
Le monde du Tsélem est la création de l’Homme, il explique ce qu’est l’Homme mais il n’est pas l’Homme. Encore un paradoxe : ce que crée le Créateur n’est pas lui mais c’est ce qui le pose en tant que Créateur et c’est aussi ce qui lui permet de rester dans le monde du Maqor.
JH – 08/01/03
playlist
-
Jacques Halbronn Lieder sans paroles GFCN musique contemporaine ilmprovisée en mode 3 W
Halbronn Jacques TELE DE LA SUBCONSCIENCE -
Wolfgang Amadeus Mozart - Piano Concerto No. 21 - Andante
poloshia -
Beethoven - Moonlight Sonata (FULL)
andrea romano -
Vivaldi - Four Seasons (Winter)
funfront -
Handel - Sarabande
Classical Music Only -
Tristesse - Chopin
Giuliana Villanueva -
Bach - Double Violin Concerto in D minor 2nd movement, Largo
Classical Music Only -
Carmina Burana ~ O Fortuna | Carl Orff ~ André Rieu
ingifrance -
Classical Music Mashup
grantwoolard -
Gioachino Rossini : The Barber Of Seville - Overture
Classical Music Only -
Johannes Brahms- Waltz
Classical Music Only -
Beethoven's 5th Symphony
castout888 -
Mozart 's Greatest Violin Piece
Classical Music Only -
Vivaldi : La Follia
Le Lutin d'Ecouves -
Offenbach - Can Can Music
LukasSchuch -
Dmitri Shostakovich - Romance (from The Gadfly)
Classical Music Only -
Paganini-Liszt La Campanella HQ
ValentinaLisitsa -
Beatboxing flute inspector gadget remix
PROJECT Trio -
Claude Debussy - Prelude to the Afternoon of a Faun
poloshia -
Jascha Heifetz plays Tchaikovsky Violin Concerto: 1st mov.
SamLee0519 -
Richard Wagner - The ride of the Valkyries from "Die Walküre"
FacundoJG -
Wolfgang Amadeus Mozart - Symphony No. 25 in G minor
nocturnefm -
Haydn : Symphony No. 94, 'Surprise', 2nd movement
Classical Music Only -
Sergei Rachmaninoff plays his Piano Concerto No. 2
bwv1064 -
Tchaikovsky - Waltz Of The Snowflakes
TheWickedNorth -
Haendel - Sarabande
SpinnFire
Jacques Halbronn Lieder sans paroles GFCN musique contemporaine ilmprovisée en mode 3 W
16 vues
Ajoutée le 8 août 2016
des interviews, des causeries, des colloques autour de l'astrologie,
des femmes, des cycles.
des femmes, des cycles.
Chargement…
lundi 28 novembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
mercredi 23 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
lundi 21 novembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
mercredi 9 novembre 2016
lundi 7 novembre 2016
vendredi 4 novembre 2016
jeudi 3 novembre 2016
mercredi 2 novembre 2016
mercredi 26 octobre 2016
mardi 25 octobre 2016
jeudi 20 octobre 2016
mercredi 19 octobre 2016
lundi 17 octobre 2016
dimanche 16 octobre 2016
samedi 15 octobre 2016
lundi 10 octobre 2016
dimanche 9 octobre 2016
jeudi 6 octobre 2016
mercredi 5 octobre 2016
jeudi 29 septembre 2016
mardi 27 septembre 2016
samedi 24 septembre 2016
mardi 20 septembre 2016
lundi 19 septembre 2016
mardi 13 septembre 2016
lundi 12 septembre 2016
vendredi 9 septembre 2016
mercredi 7 septembre 2016
lundi 5 septembre 2016
vendredi 2 septembre 2016
mercredi 31 août 2016
lundi 29 août 2016
dimanche 28 août 2016
Jacques HAlbronn Recherche musicale contemporaine
Votre vidéo est à présent prête à être visionnée sur Facebook !
Pour modifier les détails et choisir une miniature, allez à : |
https://www.facebook.com/n/?video%2Fedit%2F&v=10206760701396185&aref=1472406237904510&medium=email&mid=53b2501307bacG4994f10bG53b254ac67e7eG3dG8e79&bcode=1.1472406227.AbkzgyDypw8elfsQ&n_m=teleprovidence%40yahoo.fr |
vendredi 26 août 2016
jeudi 25 août 2016
jacques Halbronn L'homme et sa maisonnée: loisirs et travail véhiculaire. Pour un troc équiltable
L’homme et sa maisonnée: loisirs et travail véhiculaire. Pour un troc équitable.
par Jacques Halbronn
Une société se doit de fonctionner sur un mode duel. D’où la nécessité de deux poids, deux mesures. Le monde de la maisonnée est marqué par le travail. Celui qui ne réalise pas ce qu’on lui a demandé n’y a pas sa place.Celui, a contrario, qui se plie à un tel emploi du temps, démontre ainsi son appartenance à la dite maisonnée. .
Ce travail peut dans bien des cas se résumer par un mot: le véhicule et un verbe: véhiculer.
La notion de véhicule signfie que l’on est porteur de quelque chose que l’on vous a confié, ce qui peut s’apparenter à la transmission, la délégation d’un certain pouvoir. on parle de « fondé de pouvoir », de « chargé de mission » etc.
Ceux qui sont du côté du centre du systéme autour duquel gravite la dite maisonnée n’ont pas les mêmes contraintes. Leur mode de vie serait plutôt marqué par le loisir.(otium en latin). Mais un facteur marquant serait selon nous une certaine créativité qui leur évite la tentation d’avoir à tenir le rôle du véhicule, ce qui permet d’exister par procuration.
Idéalement, l’homme du « centre » ne se sert d’aucun objet, d’aucun outil, ce qu’avait fort bien décrit Jean-Jacques Rousseau en 1753-55 dans son Discours sur l’origine et le fondement des inégalités. Au contraire, le membre de la maisonnée brandit un outil, fait fonctionner une machine; la sert. il est appareillé Mais si l’on assimile les animaux domestiques à des machines, le cultivateur fait partie intégrante de la maisonnée.
Quelles relations économiques d’échange sont à l’oeuvre entre la maisonnée et son centre d’attraction? le centre transmet sa production créative à la maisonnée, qui pourra la diffuser, a véhiculer et en échange, il obtiendra de quoi se nourrir à moins qu’il ne se contente des résultats de la chasse et de la cueillette. Nous dirons que le centre crée et que la maisonnée en est incapable, ce qui est compensé par la véhiculation de ce qui lui est transmis. La maisonnée ne crée pas, parce qu’elle est créée.(cf le mythe du golem, de Frankenstein etc)
En fait, le créateur n’a pas vraiment besoin de ce qu’il a créé ni la nécessité de le conserver puisqu’il peut constamment se renouveler. C’est la maisonnée qui entend stocker, conserver ce qui émane du centre de peur un jour de ne plus rien recevoir du centre.
Le rapport entre la maisonnée et le centre est marqué cycliquement par des tensions qui sont résolues au niveau cyclique. Il y a un temps où la maisonnée est réceptrice, est fécondée, accepte de véhiculer et il y a un temps où la maisonnée rêve de ne plus avoir à dépendre du centre mais comme le Fils Prodigue, il y aura, à terme, un retour après l »épuisement de l’héritage. L’homme est une fontaine vers laquelle la femme retourne quand elle s’est vidée.
L’homme est dans la secrétion, mot que l’on pourrait préférer à tout autre concernant l’homme alors que la femme est véhicule.
Il importera ainsi selon nous de préciser que le rapport sexuel est avant tout un acte masculin qui mobilise la femme en tant que véhicule, uniquement en cas de procréation pleinement conduite à son terme. Ce qui n’ »était au départ qu’une secrétion prend alors une autre dimension gérée par la maisonnée comme lorsqu’un homme compose une musique qui sera ensuite reprise et prolongée par une femme. En fait, ce qui est choquant dans la prostitution féminine (en dehors donc de tout enjeu de gestation) c’est de la présenter comme une affaire de femmes. C’est pourquoi la loi d’avril 2016 qui verbalise l’homme et non la femme fait sens, l’argent ne devrait pas jouer de rôle dans le rapport sexuel sans suite au regard du véhicule féminin ce qui renverrait à la question de la mère porteuse.
Quel systéme économique est en mesure de sous-tendre une telle organisation de l’espace social? Nous pensons que l’impôt a un rôle majeur à jouer. Il s’agit de prélever de la part de la maisonnée les ressources nécessaires à la subsistance du centre en contrepartie de tout ce que le centre apporte à la dite maisonnée On serait dans un rapport de troc entre des partenaires contribuant tous selon leurs moyens au bien être général, selon la formule de Marx. Le recours à l’argent occulte et fausse un tel processus d’échange en ce qu’il le rend impersonnel : on ne sait plus qui donne quoi à qui. Le troc permettrait de valoriser comme il se doit des actions qui ne sont pas systématiquement rémunérées et serait donc bien plus favorable au centre que ce n’est le cas présentement.
.
.
.
.
JHB
25 08 16
par Jacques Halbronn
Une société se doit de fonctionner sur un mode duel. D’où la nécessité de deux poids, deux mesures. Le monde de la maisonnée est marqué par le travail. Celui qui ne réalise pas ce qu’on lui a demandé n’y a pas sa place.Celui, a contrario, qui se plie à un tel emploi du temps, démontre ainsi son appartenance à la dite maisonnée. .
Ce travail peut dans bien des cas se résumer par un mot: le véhicule et un verbe: véhiculer.
La notion de véhicule signfie que l’on est porteur de quelque chose que l’on vous a confié, ce qui peut s’apparenter à la transmission, la délégation d’un certain pouvoir. on parle de « fondé de pouvoir », de « chargé de mission » etc.
Ceux qui sont du côté du centre du systéme autour duquel gravite la dite maisonnée n’ont pas les mêmes contraintes. Leur mode de vie serait plutôt marqué par le loisir.(otium en latin). Mais un facteur marquant serait selon nous une certaine créativité qui leur évite la tentation d’avoir à tenir le rôle du véhicule, ce qui permet d’exister par procuration.
Idéalement, l’homme du « centre » ne se sert d’aucun objet, d’aucun outil, ce qu’avait fort bien décrit Jean-Jacques Rousseau en 1753-55 dans son Discours sur l’origine et le fondement des inégalités. Au contraire, le membre de la maisonnée brandit un outil, fait fonctionner une machine; la sert. il est appareillé Mais si l’on assimile les animaux domestiques à des machines, le cultivateur fait partie intégrante de la maisonnée.
Quelles relations économiques d’échange sont à l’oeuvre entre la maisonnée et son centre d’attraction? le centre transmet sa production créative à la maisonnée, qui pourra la diffuser, a véhiculer et en échange, il obtiendra de quoi se nourrir à moins qu’il ne se contente des résultats de la chasse et de la cueillette. Nous dirons que le centre crée et que la maisonnée en est incapable, ce qui est compensé par la véhiculation de ce qui lui est transmis. La maisonnée ne crée pas, parce qu’elle est créée.(cf le mythe du golem, de Frankenstein etc)
En fait, le créateur n’a pas vraiment besoin de ce qu’il a créé ni la nécessité de le conserver puisqu’il peut constamment se renouveler. C’est la maisonnée qui entend stocker, conserver ce qui émane du centre de peur un jour de ne plus rien recevoir du centre.
Le rapport entre la maisonnée et le centre est marqué cycliquement par des tensions qui sont résolues au niveau cyclique. Il y a un temps où la maisonnée est réceptrice, est fécondée, accepte de véhiculer et il y a un temps où la maisonnée rêve de ne plus avoir à dépendre du centre mais comme le Fils Prodigue, il y aura, à terme, un retour après l »épuisement de l’héritage. L’homme est une fontaine vers laquelle la femme retourne quand elle s’est vidée.
L’homme est dans la secrétion, mot que l’on pourrait préférer à tout autre concernant l’homme alors que la femme est véhicule.
Il importera ainsi selon nous de préciser que le rapport sexuel est avant tout un acte masculin qui mobilise la femme en tant que véhicule, uniquement en cas de procréation pleinement conduite à son terme. Ce qui n’ »était au départ qu’une secrétion prend alors une autre dimension gérée par la maisonnée comme lorsqu’un homme compose une musique qui sera ensuite reprise et prolongée par une femme. En fait, ce qui est choquant dans la prostitution féminine (en dehors donc de tout enjeu de gestation) c’est de la présenter comme une affaire de femmes. C’est pourquoi la loi d’avril 2016 qui verbalise l’homme et non la femme fait sens, l’argent ne devrait pas jouer de rôle dans le rapport sexuel sans suite au regard du véhicule féminin ce qui renverrait à la question de la mère porteuse.
Quel systéme économique est en mesure de sous-tendre une telle organisation de l’espace social? Nous pensons que l’impôt a un rôle majeur à jouer. Il s’agit de prélever de la part de la maisonnée les ressources nécessaires à la subsistance du centre en contrepartie de tout ce que le centre apporte à la dite maisonnée On serait dans un rapport de troc entre des partenaires contribuant tous selon leurs moyens au bien être général, selon la formule de Marx. Le recours à l’argent occulte et fausse un tel processus d’échange en ce qu’il le rend impersonnel : on ne sait plus qui donne quoi à qui. Le troc permettrait de valoriser comme il se doit des actions qui ne sont pas systématiquement rémunérées et serait donc bien plus favorable au centre que ce n’est le cas présentement.
.
.
.
.
JHB
25 08 16
lundi 22 août 2016
dimanche 21 août 2016
vendredi 19 août 2016
jeudi 18 août 2016
dimanche 14 août 2016
samedi 13 août 2016
vendredi 12 août 2016
Inscription à :
Articles (Atom)